Aloïs, c'est qui ?


Aloïs réfère à cette expérience enrichissante d'un accompagnement de l'être cher frappé par la soi-disant maladie accolée à un nom célèbre.
À la faveur du vieillissement cérébral problématique, avec une culture des sentiments, bécothérapie et musicothérapie, l'on vit une expérience humaine inouïe.
Aloïs est ainsi le jumeau infernal de l'enfant joufflu, messager d'un infini amour insoupçonné...

Les piliers du mythe de la maladie d'Alzheimer

Extrait du livre du Professeur Peter J. Whitehouse
"Les mythe de la maladie d'Alzheimer.
Ce qu'on ne vous dit pas sur ce diagnostic tant redouté"

La maladie d'Alzheimer représente ce par quoi notre culture a tenté de donner un sens à un processus naturel (le vieillissement cérébral) que nous ne pouvons pas contrôler. Tout comme les civilisations passées recouraient à des explications mythiques pour des événements naturels qu'elles étaient incapables de comprendre, nous avons créé un adversaire : une terrifiante maladie du cerveau contre laquelle nos scientifiques se battent. Les piliers de ce mythe sont les suivants :

* La maladie d'Alzheimer est une maladie singulière :

En dépit de la croyance largement répandue qu'il existe une maladie appelée maladie d'Alzheimer contre laquelle la science est en guerre, ce que l'on ne dit pas au public, c'est que cette prétendue maladie d'Alzheimer ne peut pas être différenciée du vieillissement normal et qu'il n'y a pas deux trajectoires de la maladie qui soient identiques. Comme vous l'apprendrez, il n'existe pas un profil biologique de la maladie d'Alzheimer qui se répète d'une personne à l'autre et tous les marqueurs biologiques de la maladie d'Alzheimer sont aussi les marqueurs du vieillissement cérébral normal.
* Les gens "attrapent" la maladie d'Alzheimer en vieillissant :

C'est comme si, chaque année, un nombre croissant de personnes étaient victimes de la maladie d'Alzheimer. Les journaux et les magazines voudraient nous faire croire que la maladie d'Alzheimer se propage à travers les populations humaines, et particulièrement parmi les "baby-boomers", comme une épidémie revendiquant des millions de victimes supplémentaires.  
Toutefois, ce que l'on ne vous dit pas, c'est que nous ne savons même pas comment diagnostiquer la maladie d'Alzheimer, et encore moins répertorier le nombre de victimes de cette maladie. Comme il n'existe pas de profil biologique unique de la maladie, tout diagnostic clinique est considéré comme "probable" — et, à vrai dire, même l'examen post-mortem ne permet pas de différencier une soi-disant victime de la maladie d'Alzheimer d'une personne qui a vieilli normalement. L'affirmation selon laquelle un diagnostic de maladie d'Alzheimer "certaine" peut être posé après le décès est donc elle-même contestable. L'étalon-or de la neuropathologie est un peu terni. Personne "n'attrape" jamais réellement une maladie singulière dite d'Alzheimer et il n'y a aucune preuve que la maladie d'Alzheimer se propage parmi la population du baby-boom, si ce n'est que le monde vieillit et qu'il y a davantage de personnes d'âge moyen à risque de présenter un phénomène de vieillissement cérébral.

Nous pouvons trouver un remède contre la maladie d'Alzheimer grâce à l'investissement soutenu de nos dollars publics et privés :

Le mythe selon lequel la maladie d'Alzheimer est une maladie séparée du vieillissement porte aussi la promesse que la science gagnera un jour la "guerre" contre cette maladie. mais, si la maladie d'Alzheimer ne peut pas être différenciée du vieillissement cérébral normal, pour guérir la maladie d'Alzheimer, nous devrions littéralement arrêter le processus naturel du vieillissement cérébral. Je ne suis pas seul à mettre en doute ce mythe. Comme vous le lirez, même des scientifiques travaillant sur la maladie d'Alzheimer vous diront que la découverte d'un remède est peu probable et que nous devrions investir plus sagement notre argent en le destinant à la prévention et aux soins plutôt que de le consacrer essentiellement à la recherche d'un remède. Toutefois, comme le mythe de la fontaine de Jouvence a captivé les civilisations passées, la promesse d'une panacée pour l'une de nos "maladies" les plus redoutées constitue un mythe culturel fort, approvisionné par de puissantes compagnies pharmaceutiques, par des organisations de soutien et par des chercheurs privés qui ont beaucoup de profit à en tirer. C'est un mythe qui nous as séduits et la combinaison d'un battage médiatique et de la peur qu'il inspire a déformé nos attentes et notre compréhension vis-à-vis de nos cerveaux vieillissants.